lundi 21 septembre 2009

Office 2010 Web Apps

Microsoft Office Web Apps, l'équivalent de Google Docs, sera disponible gracieusement au premier semestre 2010. Une phase de bêta test technique vient de commencer.

Depuis hier, 18 septembre 2009, plusieurs dizaines de milliers d'utilisateurs sont invités à découvrir Office Web Apps. Microsoft a en effet donné le coup d'envoi au programme de bêta test de sa suite bureautique en ligne, son équivalent de Google Docs.

Cette première phase s'adresse aux développeurs, clients, étudiants et partenaires de l'éditeur, sélectionnés sur invitation et inscrits à son service Windows Live SkyDrive. Office Web Apps est disponible uniquement en version anglaise et japonaise pour l'instant. Le lancement officiel du produit interviendra au premier semestre 2010, en même temps qu'Office 2010, le logiciel « classique ». Il sera gratuit, financé par la publicité, et accessible à tous les internautes membres du service Windows Live de Microsoft.

Excel Web App
Excel Web App
Excel Web App
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Office Web Apps comprend des versions allégées des logiciels de la suite Office. On retrouve donc un traitement de texte (Word Web App), un tableur (Excel Web App), un logiciel de présentation (PowerPoint Web App) et un outil de partage de documents (OneNote Web App). Il s'agit des noms définitifs des produits, précise Microsoft dans un communiqué. L'éditeur a également mis en ligne une vidéo de démonstration donnant un aperçu de son produit (voir en fin d'article).

Firefox, Internet Explorer et Safari aptes au service

Tout comme Google Docs, Office Web Apps permet de travailler sur ses documents depuis n'importe quel PC ou téléphone disposant d'un accès à Internet, en conservant les modifications effectuées quel que soit le terminal. Toutes les données sont stockées sur l'espace personnel Windows Live de l'internaute, qui disposera gratuitement de 25 Go. L'intérêt est aussi de pouvoir partager en ligne avec des amis ou des collègues ses documents.

La suite de Microsoft tournera sur les trois principaux navigateurs, Firefox, Internet Explorer et Safari. Chrome et Opera ne sont pas, à ce stade, cités par Microsoft. Office Web Apps disposera d'un atout indéniable sur Google Docs, en particulier en milieu professionnel : l'interface et la restitution des documents en ligne sera quasi identique à celles d'Office 2010, la version poste de travail. Les soucis de compatibilité rencontrés entre Office et Google Docs ne devraient pas être de mise.

Il faudra cependant faire quelques sacrifices. Office Web Apps ne reprend que « les fonctions élémentaires de création, d'édition et de visualisation » d'Office. La version de test dévoilée hier ne va même pas aussi loin. Microsoft précise que cette version « Technical Preview » ne permet pas de créer et de modifier les documents sous Word Web App. Quant à OneNote Web App, son arrivée est « prévue plus tard », sans plus de précision.



Source : Ici

mardi 8 septembre 2009

Gmail en panne, peut-être victime de pirates

(Québec) Le service de courriels de Google a connu des ratés hier qui ont affecté des usagers de plusieurs pays qui ne pouvaient plus accéder à leur boîte de réception. Selon Carl Charest, rédacteur en chef du site Branchez-vous!, Google aurait pu être victime de pirates informatiques.

«On n'a pas identifié la source du problème. Il est probable que ce soit un DDoS, un denial of service [déni de service], provoqué par des hackers. Ça consiste en l'envoi simultané d'une masse de requêtes pour faire sauter les serveurs. C'est arrivé à Twitter il n'y a pas longtemps. Ce qui est drôle, c'est que cette fois ce n'est pas Twitter, un service un peu boiteux, qui flanche, mais Gmail, un service reconnu hyperstable», affirme Carl Charest.

Selon M. Charest, il est très possible que Google ait identifié la source du problème, mais il n'a pas intérêt à la révéler car il ferait ainsi aveu de faiblesse et prêterait le flanc à de nouvelles attaques. «Si Google est victime de hackers par un déni de service, d'autres de ses services peuvent être aussi victimes. Or, la compagnie ne voudrait pas montrer aux hackers qu'elle a des faiblesses.»

Une partie de la journée

Les problèmes d'accès au service de courriels ont duré une partie de la journée. Les utilisateurs québécois auraient été privés de service durant deux à trois heures. Sur son site, la direction de Google mentionnait qu'à 11h18 le service avait été restauré «pour certains utilisateurs» et que «le problème devrait être prochainement résolu pour l'ensemble des utilisateurs». À 15h53, une nouvelle entrée disait qu'on cherchait toujours la cause du problème. À 16h02 et à 17h13, de nouveaux messages stipulaient que le problème n'était pas réglé. Finalement, à 17h37, Google annonçait que le service était rétabli pour tous les utilisateurs, sans toutefois préciser ce qui avait fait flancher Gmail.

Selon l'agence Reuters, des utilisateurs de partout dans le monde ont été touchés. «Nous sommes vraiment désolés de la gêne occasionnée et remettrons Gmail en route le plus vite possible», a promis le directeur technique de Google, David Besbris, sur le site Internet du groupe, qui admettait que la panne touchait «une majorité d'utilisateurs».

Pour Carl Charest, cette panne du service de courriels de Google a surtout révélé sa très grande popularité. Il ne croit pas que l'image de la compagnie en souffrira. «Je ne pensais pas que Google Mail était aussi populaire. Sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, c'était le sujet du jour. J'ai été étonné du nombre de réactions. Je crois que mes 500 ou 600 amis sur Twitter ont parlé de la panne. Ça prend des événements comme ça pour révéler l'intensité d'un phénomène. Il faut se rappeler que c'est Michael Jackson et la crise politique en Iran qui ont révélé l'intensité du phénomène Twitter.»

Source : ici

Un centre pour guérir les addicts d'Internet


L'ouverture en juillet près de Redmond (nord-ouest des États-Unis), fief du géant Microsoft, d'un centre spécialisé dans le traitement des addictions à Internet offre aux personnes malades la possibilité d'un traitement pour se débarrasser d'une dépendance aussi grave que la toxicomanie ou l'alcoolisme.

Baptisé ReSTART, le centre propose aux patients, moyennant 14 000 $US, 45 jours de prise en charge pour en finir avec l'utilisation compulsive de jeux vidéo, l'écriture de textos et l'utilisation à outrance de FaceBook, eBay ou autre Twitter.

«Nous faisions ça depuis des années, mais en traitement ambulatoire», souligne Hilarie Cash, thérapeute et directrice exécutive du centre. «Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avions aucun endroit où les adresser.»

Pas payé par l'assurance-maladie

L'addiction à Internet n'est pas reconnue comme un trouble à part entière par l'Association américaine de psychiatrie. Résultat: son traitement n'est généralement pas pris en charge par l'assurance-maladie. Or de nombreux centres de ce type existent déjà en Chine, en Corée du Sud et à Taïwan, pays où la dépendance au Net est prise au sérieux et où de nombreux experts psychiatriques soulignent ses dangers.

Le centre de Fall City peut prendre en charge six personnes en même temps. Toutefois, nul ne sait encore si le bénéfice perdure, et ce pour une seule raison: Internet est tellement omniprésent qu'il est pratiquement impossible d'y résister, à l'image d'un alcoolique jeté dans un bar, ajoute Hilarie Cash.

Les conséquences d'une addiction vont de la perte d'un emploi ou de la rupture d'un mariage à des accidents de voiture pour ceux qui ne peuvent arrêter d'envoyer des textos en conduisant. Certaines personnes sont mortes d'embolie, après avoir joué à des jeux vidéo pendant plusieurs jours, sans pause, un accident provoqué par trop de sédentarité.

Relations en péril

Selon le Dr Kimberly Young, du centre de guérison des addictions sur Internet de Bradford (Pennsylvanie), les signes d'alerte existent: le patient peut être préoccupé par des pensées tournées vers Internet, être en ligne plus longtemps que nécessaire, faire des efforts répétés mais vains pour en maîtriser l'usage, mettre en péril ses relations avec son entourage, l'école ou son travail pour pouvoir passer plus de temps sur la toile, mentir pour cacher son utilisation, utiliser le Net pour échapper aux problèmes ou à la dépression, prendre du poids, avoir des maux de tête ou encore un syndrome du canal carpien.

Comment y répondre fait actuellement débat. L'addiction à Internet peut, par exemple, être le symptôme d'une autre maladie psychiatrique, de dépression notamment, voire d'autisme.

«De ce que nous savons, beaucoup de dépendants à Internet sont des gens qui présentent une dépression sévère, des troubles anxieux ou une phobie sociale qui les empêchent de vivre une vie équilibrée tant personnelle que sociale», ajoute le Dr Ronald Pies, professeur de psychiatrie à l'Université médicale de Syracuse (New York).

«À moins de traiter leurs pathologies sous-jacentes, de nouvelles formes d'addiction peuvent peut-être surgir», avertit le praticien.

La question est de savoir s'il faut inclure l'addiction à Internet comme symptôme à part entière dans la prochaine édition de Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, l'ouvrage de référence à paraître en 2012, qui détermine un remboursement éventuel par l'assurance-maladie.

Pour l'heure, rien ne permet de le justifier, estime le Dr Jerald Block, de l'Université de l'Oregon à Portland. «Les psychiatres reconnaissent la difficulté qu'ont de nombreux patients à contrôler leur impulsion à "chater" en ligne, à jouer sur l'ordinateur ou à regarder des films pornos», explique le Dr Block. «La question est de savoir dans quelle classification la mettre.»

Source : ici